Le retable d’Issenheim de Matthias Grunewald, tempera et huile sur bois, 169*307cm, 1512-16, muse Unterlinden de Colmar.
Le réalisme de cette peinture, mains crispée, gouttes de sang, donnent une atmosphère angoissée, presque obscène de la mort du Christ. Dans l’interprétation de Grunwald, aucune idée de la divinité du Christ et de sa prochaine résurrection. Il meurt effroyablement sur la croix, et nous sommes angoissés par cette perte terrible, le corps se verdit, et nous assistons avec conviction (pas besoin d’être croyant) aux derniers spasmes du Christ.